Ça pourrait vous intéresser
Des analyses
Ces analyses pourraient retenir votre attention
Rechercher une entreprise
Quel pays ?
Depuis le tournant du nouveau millénaire, le secteur de la programmation informatique n’a cessé de se développer, avec une progression moyenne de plus de 3.5% par an de la valeur ajoutée entre 2000 et 2016, par exemple. De fait, les services informatiques sont évidemment au cœur de l’économie numérique, avec des applications allant de l’industrie au secteur bancaire, en passant par les sites de e-commerce, les « app » sur smartphones, etc. Dans un premier temps, nous allons donc présenter plus en détails ce secteur, qui mérite toute notre attention compte-tenu de son potentiel de croissance et d’embauche. Ensuite, nous nous concentrerons plus précisément sur l’attractivité de la Loire Atlantique pour les acteurs de ce marché, dont un effort marqué en faveur de l’apprentissage et de la formation.
Aux yeux de l’INSEE, chaque secteur d’activité correspond à un code de Nomenclature d’Activité Française, et dans le cas de la programmation informatique, il s’agit d’une « sous-classe » (sans aucune connotation péjorative, bien sûr), numérotée 6201Z. Toutefois, l’on comprend aisément qu’un code ne suffise à lui-seul à décrire toute la complexité – et l’intérêt – d’un secteur, d’où la nécessité de le découvrir davantage.
Dans l’économie française, la programmation informatique englobe les activités de conception de la structure et du contenu, ainsi que de l’écriture en elle-même, des programmes informatiques servant eux-mêmes à plusieurs applications distinctes :
Pour clore cette présentation de la « sous-classe » 62.01Z, ajoutons que si elle se compose d’une majorité de TPE/PME, les groupes plus importants représentent à eux-seuls plus de 80% du chiffre d’affaires du secteur. Un tel ratio laisse à penser qu’un phénomène de concentration est en cours, et compte-tenu du nombre important de très petites structures (voire de start-ups), qu’il n’est sans doute pas fini.
Par ailleurs, les entreprises de ce secteur se révèlent de plus en plus actives à l’exportation, et ont encore d’importants besoins en recrutement de salariés très qualifiés (cadres informaticiens, notamment) – parmi lesquels une féminisation s’est lentement amorcée, les femmes représentant aujourd’hui un quart environ de la masse salariale.
A l’échelle internationale, tous les pays sont aujourd’hui en concurrence pour attirer un maximum d’entreprises du secteur de la programmation informatique, aussi bien pour les retombées financières (investissements directs à l’étranger, notamment) que technologiques. Cette compétition se retrouve d’ailleurs à l’intérieur même d’un pays, et en France, entre les départements. Les administrations qui se sont succédées à la tête de la Loire Atlantique l’ont bien compris et redoublent aujourd’hui d’efforts pour rendre le département 44 plus attractif.
Ainsi que nous l’évoquions précédemment, le secteur de la programmation informatique est encore très « morcelé » en ce qui concerne le nombre d’entreprises qui en font partie, et la plupart d’entre elles n’emploient que quelques salariés. Ainsi, nul ne sera surpris d’apprendre que sur les 1 852 entreprises situées en Loire-Atlantique et ayant pour code NAF 62.01Z, la quasi-totalité soient des PME, dont un grand nombre avec moins de 20 ETP (Equivalent Temps Plein).
A titre de comparaison, on compte 91 681 entreprises au total en France qui évoluent dans cette même activité.
Cela étant posé, le fait qu’il y ait plus d’un millier d’entreprises de ce secteur dans le département 44 est révélateur de son dynamisme, et ce d’autant plus qu’il continue d’y avoir une dizaine – voire une quinzaine – de créations par mois.
Les élu(e)s comptent beaucoup sur cet essor continu pour voir émerger, à terme, de plus grands groupes dans le département. Pour l’heure en tout cas, des entreprises telles que Astre Digital, Difenso, Pa.cotte France, Sicma Informatique ou bien encore 8x8 Digital Marketing profitent d’un contexte local propice à leur développement.
Comme on le sait, il existe aujourd’hui une véritable pénurie en main d’œuvre qualifiée dans le domaine du développement informatique, ce qui signifie aussi que si un département parvient à former davantage de personnes immédiatement employables sur ce secteur, il est certain d’attirer l’attention des entreprises en recherche de ces profils.
Au travers d’importants programmes de formation – dispensés notamment dans les universités de Nantes et Saint Nazaire – la Loire Atlantique voit ainsi son attractivité s’accroître auprès des acteurs de la programmation informatique.
N’oublions pas non plus que l’émergence d’une population hautement qualifiée n’a de sens que si les personnes en question sont également formées aux problématiques de demain. Dans le cas présent, il apparaît que la programmation informatique laisse une place grandissante à l’analyse, notamment grâce aux nouveaux outils que sont les ateliers de génie logiciel, ainsi que les langages orientés « objet ».
Ces analyses pourraient retenir votre attention