La consultation

 Le rétroplanning

Dès l'accord sur le storyboard, même si quelques modifications de texte sont encore à apporter, l'agence doit présenter à son annonceur un rétroplanning de production afin qu'il l'accepte.
L'accord sur ce planning est d'autant plus important qu'un retard risquerait d'entraîner des frais supplémentaires (décalage de diffusion, disponibilité du réalisateur et des techniciens, etc.).

 Pré-sélection des réalisateurs

L'agence présente les bandes de démonstration des réalisateurs et des producteurs qu'elle préconise.
La bande de démonstration du producteur est utile surtout si le réalisateur proposé n'est pas très habitué à la réalisation d'un film de ce type.
Le professionnalisme du producteur garantit que le réalisateur sera entouré des techniciens adéquats. Il est important à ce stade de s'assurer que les réalisateurs préconisés sont non seulement libres aux dates de tournage mais aussi intéressés par celui-ci.

Pré-sélection des réalisateurs

L'agence présente les bandes de démonstration des réalisateurs et des producteurs qu'elle préconise.
La bande de démonstration du producteur est utile surtout si le réalisateur proposé n'est pas très habitué à la réalisation d'un film de ce type.
Le professionnalisme du producteur garantit que le réalisateur sera entouré des techniciens adéquats. Il est important à ce stade de s'assurer que les réalisateurs préconisés sont non seulement libres aux dates de tournage mais aussi intéressés par celui-ci.

La consultation des réalisateurs et des sociétés de production

Les producteurs pressentis sont alors consultés pour faire un devis. L'agence leur fournira le scénarimage, le planning et une note de consultation qu'elle aura préalablement soumise pour accord à l'annonceur et au consultant en production.
Les indications données par un storyboard sont très limitées ce qui entraîne souvent des malentendus, chacun les interprétant selon sa sensibilité. La note de consultation doit donc permettre d'éclairer tous les aspects du storyboard. Elle doit comprendre :

• Un résumé des objectifs de communication et de l'histoire
• Une description des personnages précisant leur niveau « socio-culturel », leurs personnalités et les rapports entre eux
• Le décor et l'environnement car sur le scénarimage les arrière-plans n'existent pas. Il faut donc les décrire, et en donner la signification
• L'ambiance visuelle (le jour, la nuit, au soleil, dans une atmosphère réaliste, etc.)
• La musique, car pour le réalisateur elle est une indication de rythme
• Le mode de diffusion du film et son utilisation ultérieure prévisible. En effet, la diffusion à la télévision et/ou au cinéma entraîne des techniques de post-production et des coûts différents

Le choix

• Le découpage : La manière dont il conçoit son découpage permettra au réalisateur de raconter une histoire avec plus ou moins de succès en 15, 20 ou 30 secondes. Ce découpage donne son rythme au film par un enchaînement des plans et prépare la fluidité du montage.
• Le jeu des acteurs est à apprécier en soi. Il dépend largement des qualités de direction du réalisateur. A noter que cette direction est d'autant plus difficile que les acteurs utilisés dans les films publicitaires ne sont généralement pas des vedettes. Elle demande des qualités différentes selon que l'interprète est un enfant, un adulte, un mannequin, un non-professionnel, un comédien, etc.
• La compétence en direction artistique de chaque réalisateur est variable. Le style visuel de l'image est fonction de la beauté de la lumière, de la recherche des cadrages, de la préciosité ou l'authenticité des décors et du stylisme. L'agence et le consultant feront leurs recommandations. Le choix que l'annonceur fera de l'équipe production/réalisation sera alors définitif.