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L’histoire d’une ville est toujours étroitement liée à son implantation géographique, et cette dernière peut aussi bien contribuer à son essor qu’à son déclin. Dans le cas de Nîmes, le territoire est propice au développement économique, que les politiques des différentes administrations s'étant succédées à la tête de la métropole ont su accentuer.
Depuis ses origines romaines, Nîmes a profité de son emplacement stratégique, le long du couloir rhodanien, et non loin de l’Italie et de l’Espagne, permettant aux personnes comme aux biens d’accéder à la Méditerranée – et jusqu’en Afrique. Ce passé de carrefour historique imprègne d’ailleurs toujours la culture locale, et cette zone autour de Nîmes – aux paysages de garrigues et aux champs d’oliviers – est celle dans laquelle l’UNESCO recense le plus grand patrimoine de l’humanité.
Aujourd’hui encore, et grâce notamment à un maillage routier, ferroviaire, aérien et maritime d’une densité remarquable, cette ville occupe une place majeure à l’Est de la région de l’Occitanie , dont elle constitue la principale porte d’entrée. En effet, Nîmes Métropole – englobant l’agglomération nîmoise au sein d’un même territoire – est souvent présentée comme un pivot entre les pôles d’attraction que sont Montpellier , d’une part, et Marseille d’autre part.
Qu’une ville soit bien placée et dispose des infrastructures et des biens nécessaires pour les entreprises est une première condition sine qua non de son essor, mais qui n’est pas suffisante. Il lui faut aussi savoir proposer un terreau fertile pour l’émergence de nouveaux acteurs, ainsi que pour faciliter le recrutement local – y compris pour les plus hautes qualifications.
A l’heure actuelle, la révolution digitale et d’autres mouvements structurels importants rebattent les cartes entre les grandes entreprises et les start-ups. Or, si la plupart de ces dernières sont vouées à disparaître et/ou à se faire racheter, certaines constituent des « pépites » en devenir, dont il faut prendre soin.
Dans la mesure où nul ne peut prédire avec certitude lesquelles de ces start-ups émergeront comme les big players de demain, il est d’une importance primordiale de favoriser leur essor collectif, au travers d’accélérateurs et d’incubateurs. Au sein de Nîmes Métropole, il convient notamment de citer Open Tourisme Lab, qui se focalise sur les start-ups liées au secteur du tourisme, mais également la Fondation Partenariale de l’Institut Méditerranéen des Métiers de la Longévité (I2ML) – pour le maintien à domicile des personnes âgées – et le Fablab de Nîmes. Ce dernier est un espace de fabrication, numérique et collaboratif, qui a ouvert ses portes depuis peu, dans une ambiance d’échanges et de co-working.
En parallèle, Nîmes Métropole regroupe plusieurs incubateurs permettant de faciliter le lancement d’une entreprise, puis de contribuer à son développement. On pense ici en particulier aux Espaces Innovation i2 et i3, localisés sur le parc scientifique et technique Georges Besse.
Pour beaucoup d’entreprises, le recrutement des profils les plus exclusifs – i.e les mieux formés – peut rapidement tourner au casse-tête, avec le recours à des cabinets (coûteux) de chasseurs … de tête, là encore. L’idéal pour les chefs d’entreprise consisterait plutôt à trouver sur place la main d’œuvre qualifiée dont ils et elles ont besoin, ce qui nécessite de tisser des liens étroits entre les sociétés, l’enseignement supérieur, la formation professionnelle, la recherche et l’innovation.
Avec cette optique, Nîmes Métropole s’est fixée cinq objectifs, pour améliorer la lisibilité des compétences du territoire concernant l’enseignement et la recherche,renforcer l’offre de formation professionnelle en tenant compte des besoins futurs des entreprises, soutenir la recherche et les plateformes technologiques, faciliter l’intégration du numérique dans l’enseignement supérieur, et rendre plus attrayante la zone pour les étudiants.
Nîmes Métropole veille à développer ses zones d’activités, aussi bien en matière de prévention des risques naturels – inondations et incendies, notamment – que d’attractivité du territoire.
C’est d’ailleurs dans cette optique que l’agence de développement économique, baptisée Opennîmes, a vu le jour.
Parmi les actions les plus récentes, on peut citer une nouvelle ligne trambus T2 et l’extension de la ligne T1 existante, la réduction de certaines taxes en optimisant les dépenses (pour les ordures ménagères, par exemple), et les projets d’implantations de plateformes logistiques et d’un complexe sportif Magna Carta. Pour autant, ces démarches ne se traduisent pas encore au niveau des données chiffrées.
A Nîmes, l’on dénombre actuellement près de 29 000 entreprises, dont 26 000 sièges et 3 000 établissements environ, avec un âge moyen de 15 ans, les sociétés les plus âgées œuvrant dans l’Administration et la fonction publique – avec 27 ans – alors que les plus « jeunes » opèrent dans le secteur de l’énergie.
En termes d’égalité professionnelle, il est à noter que près de 30% des entreprises nîmoises sont gérées par des femmes, et que si ce n’est pas encore la parité, il s’agit d’une performance dont bien d’autres grandes villes aimeraient s’inspirer.
Entre juillet 2025 et septembre 2025, nous avons calculé un indice de dynamisme pour Nîmes de 0,00%. Rappelons que cet indicateur met en parallèle les créations et les défaillances d’entreprise, Notons que d’une part ce score fait suite à une période de hausse, et d’autre part, nous assistons peut-être aux prémices d’une contraction économique globale, d’où un ralentissement dans l’ensemble de l’Hexagone.
On compte 0 entreprises en défaillances à Nimes pour 0 sociétés créées.Les secteurs que nous identifions comme étant porteurs car ce sont ceux qui ont eu le plus d'entreprises créées sur les trois derniers mois sont : "${listeBonSecteur}".En parallèle, les secteurs de la ville les plus touchés par les défaillances au cours du dernier trimestre sont : ""${listeMauvaisSecteur}".
Soulignons aussi que le taux de chômage est supérieur à celui de la moyenne nationale, à 13% contre un peu moins de 9%, mais la tendance est à la baisse, notamment en ce qui concerne les chômeurs de longue durée.
Cela étant dit, quelques secteurs se portent particulièrement bien, à savoir les banques, assurances, et autres services financiers, ainsi que l’hôtellerie, la restauration et le tourisme. Inversement, la construction, le bâtiment et les travaux publics ont connu leur lot de défaillances, de même que l’agroalimentaire et le commerce de détail.
Si les produits du terroir sont toujours recherchés, le secteur de l’agriculture gardoise fait face à de sérieuses difficultés, mais heureusement pour Nîmes Métropole, cela impacte peu l’économie de cette zone très largement urbanisée. Il n’en demeure pas moins vrai qu’une partie notable des exploitations viticoles du département – qui représentent 80% de la production agricole totale – se situent sur cette aire géographique, avec les costières de Nîmes.
Au niveau des industries, le Gard a su faire preuve d’une remarquable résilience, se convertissant rapidement aux besoins en production industrielle de pointe, notamment dans les secteurs du nucléaire, de la chimie et de l’aéronautique. Toutefois, ces mutations industrielles ont généré des restructurations conséquentes, d’où le taux de chômage élevé mentionné précédemment.
Concernant le secteur tertiaire, qui occupe une majorité de la population active gardoise – et, par extension, de celle de Nîmes Métropole – les activités de restauration et le secteur de l’action sociale sont d’importants pourvoyeurs d’emplois. N’oublions pas non plus le tourisme, devenu en quelques années l’une des principales ressources de l’économie locale, grâce à des paysages superbes, un patrimoine historique et architectural riche, sans oublier une culture et une gastronomie réputées bien au-delà des frontières nationales. La féria de Nîmes et les nombreux concerts donnés dans les arènes attirent un public nombreux depuis les départements voisins.
Vous aurez probablement constaté un décalage entre le portait reluisant que l’on peut dresser de Nîmes et des politiques mises en œuvre pour son développement économique, et les résultats somme toute assez décevants que l’on constate dans les faits – dont un taux de chômage important pour des jeunes encore trop peu qualifiés dans leur ensemble.
Cependant, il existe des raisons d’espérer, et celles-ci n’ont rien de vœux pieux. En effet, certaines démarches entreprises mettent du temps à porter leurs fruits, comme par exemple le tissage des liens étroits entre les entreprises et les établissements d’enseignement supérieur, de formation et de recherche.
En outre, la métropole investit massivement pour se mettre en position avantageuse face aux autres villes de France, avec lesquelles elle se livre une lutte acharnée pour attirer les entreprises. Et enfin, les pépinières, les incubateurs et accélérateurs de start-ups pourraient bien permettre l’éclosion d’acteurs majeurs de l’économie de demain, entre révolution digitale, inbound marketing et usine 4.0.
Nimes, d'une superficie de 16 185 km², est une ville implantée dans le département Gard. On y trouve 140 300 habitants.
32 838 entreprises y sont implantées, dont 29 249 sièges et 3 589 établissements.
Ces sociétés sont majoritairement de type Entrepreneur individuel et ont un effectif moyen de 2 employés.
Les entreprises de cette ville ont un âge moyen de 15 an(s). C'est dans le secteur "Administration, fonction publique" que l'on observe l'âge moyen des entreprises le plus élevé (33 an(s)). A l'inverse avec 8 an(s) de moyenne d'âge, c'est dans le secteur "Services aux particuliers, collectivités, entreprises" que l'on retrouve les entreprises les plus jeunes.
Du côté des dirigeants, 29.0% des entreprises de Nimes sont gérées par des femmes. C'est dans le secteur "Immobilier" que l'on compte actuellement le plus grand nombre de chefs d'entreprises féminines dans la ville.
* Ces chiffres sont basés sur le nombre d'entreprises dont nous connaissons le dirigeant.
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