Les atouts économiques de : Saint etienne (42)

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Les données clés des entreprises implantées à Saint etienne

Nombre total d'entreprises
28 462
entreprises
Âge moyen
16 an(s)
 
Répartition par taille d'entreprises
Indice de dynamisme
0%
-10
10

Avec ses quelques 173 000 habitants recensés en 2017, Saint-Etienne est la 13ème commune la plus peuplée de France. Si la désindustrialisation y a laissé des marques prégnantes, elle peut notamment compter sur la puissance de sa métropole pour poursuivre son développement au 21ème siècle.

Une ancienne capitale industrielle

Bien que la ville stéphanoise ait perdu un nombre considérable d’habitants ces dernières décennies, en grande partie à cause de la mutation économique de son bassin d’emploi, mais une nouvelle dynamique semble s’amorcer.

Le dépeuplement de la ville noire

Jadis, Saint-Etienne était une grande capitale industrielle. Il y eut l’industrie de la rubanerie, la plus ancienne, qui perdura jusqu’à la Première Guerre Mondiale. Au 19ème, la ville s’est notamment développée grâce aux très florissantes industries minières et métallurgiques.

Durant les années 50 et 60, Saint-Etienne tire parti des Trente Glorieuses et voit sa population s’accroître considérablement pour atteindre 220 000 habitants en 1968.

Si la ville n’échappe pas à la crise des années 60, des usines survivent et on totalise près de 100 000 emplois industriels au début des années 80. Quarante ans plus tard, on en recensait seulement 45 000 dans celle qu’on surnommait la “ville noire”. La désindustrialisation n’a pas été sans conséquence sur la vitalité démographique de Saint-Etienne, la ville a perdu environ 50 000 habitants entre 1980 et 2010.

Une dynamique de l’emploi à confirmer

De nos jours, l’agglomération stéphanoise compte de “nombreux ménages en situation de fragilité économique ou sociale” selon un rapport émis par l’Insee Rhône-Alpes en 2015. Ils se concentrent notamment dans le centre et le nord de la ville.

A titre de comparaison, le revenu fiscal médian constaté en 2010 à Saint-Etienne Métropole atteint 17 000 euros par an, soit 7% de moins que la moyenne nationale et 15% de moins que celui du Grand Lyon.

En 2016, les CSP des ouvriers et des cadres et professions intellectuelles supérieures représentent respectivement dans cette ville 24% et 13% des actifs. La même année, on dénombre en France 20% d’ouvriers et tout de même 18% de cadres et professions intellectuelles supérieures.

Pourtant, la situation est loin d’être catastrophique dans la préfecture de la Loire. Le taux de chômage y est passé de 10% en 2015 à 8% en 2019. La ville fait même figure de très bon élève en termes de dynamique de l’emploi d’après l’Observatoire des inégalités au printemps 2019. Saint-Etienne a fait partie des 10 zones d’emploi ayant bénéficié de la plus forte baisse du nombre de chômeurs durant la seconde partie des années 2010.

Saint-Etienne : porte-étendard du design et du numérique

Le territoire stéphanois très peu spécialisé constitue l’une des limites recensées par l’Insee Rhône-Alpes dans un rapport en 2006. Une décennie plus tard, deux labels témoignent de la faculté qu’a cette métropole à se démarquer.

La capitale du design depuis 2010

Saint-Etienne a eu l’honneur d’être labellisé ville creative design par l’Unesco seulement quatre ans après la sortie dudit rapport de l’Insee. Elle dispose d’un cluster comprenant des centres de recherche, une Cité du design, une École supérieur d’art et de design, des écoles d’ingénieurs, des hôtels d’entreprise ou encore un pôle de designers. La très célèbre Manufacture d’Armes a fait l’objet d’une transformation dans un esprit design tandis que des innovations à fin esthétique fleurissent sur le territoire telles que l’installation de prototypes de mobilier urbain lors de la manifestation Banc d’essai en 2018.

Si les professionnels dans ce domaine s’interrogent quant à l’attractivité économique de Saint-Etienne vis à vis de ses deux homologues rhônalpines (Lyon et Grenoble), il convient de rappeler que cette métropole reste le premier réseau de PME / PMI après l’île de France.

Le label French Tech

Les efforts du cluster Numélink, Télécom Saint-Etienne et d’autres acteurs ont aussi permis à la ville d’être labellisée French Tech en 2015, après avoir essuyé un premier revers.

A l’époque, le président de la métropole évoque clairement les ambitions de son territoire, ce dernier doit devenir "une plateforme de référence numérique-design, permettant la création à terme de quelque 4 000 emplois directs ou indirects, liés à l'économie numérique."

L’apport concret ce label ? Il donne accès à des financements de la banque publique d’investissement, ressources non négligeables pour les entreprises de la région. Le développement au sein de l’écosystème nationale des startups constitue toujours une priorité pour la métropole, qui a présenté avec le Grand Lyon une candidature commune au label Capitale French Tech en 2019.

Un marché immobilier attractif pour les entreprises comme pour les particuliers

De manière générale, les professionnels jouissent de conditions avantageuses pour s’installer dans l’agglomération. La location de locaux d’activité neufs ne s’élève qu’à 65 euros hors taxe le m2 et l’achat de bureaux neufs est estimé en moyenne à 130 euros, c’est à titre de comparaison bien en deçà du tarif observé à Brest.

Ainsi, dans des aires urbaines de taille équivalente telles que Clermont-Ferrand et Metz, on trouve 7 à 8 000 entreprises de moins.

Il n’est pas non plus difficile d’attirer des salariés au regard des prix de l’immobilier de l’habitation dans la métropole. Quand on compare avec la très florissante métropole lyonnaise, le contraste est saisissant. Dans la capitale des Gaules, le prix moyen du m2 s’élevaient en 3 890 euros contre seulement 870 euros fin 2019 selon la chambre des notaires de la Loire.

De Montreynaud à Tarentaize en passant par Saint-Chamond, des investissements aux 4 coins de la métropole

Parmi les enjeux auxquels tentent de répondre les collectivités, on compte les problématiques de mobilité et d’aménagement de quartiers.

L’A45 enterré, un réseau de tramway densifié

La livraison de l’autoroute A45 devait induire des retombées économiques de l’ordre de 100 millions d’euros la seule première année selon des défenseurs du projet dont des représentants de la Chambre de Commerce et d’Industrie. Or, le ministre des Transports a annoncé en octobre 2018 qu’il ne serait pas concrétisé.

La desserte entre Saint-Etienne et Lyon devrait tout de même s’améliorer, des alternatives ont été dévoilées en ce sens par le préfet de la région en décembre 2019.

Quelques semaines en arrière, les stéphanois ont pu emprunter pour la première fois la nouvelle ligne de tramway T3, qui relie Châteaucreux et Terrasse et permet notamment d’accéder à l’emblématique Stade Geoffroy-Guichard où son club résident, l’ASSE, a tant brillé par le passé.

Par ailleurs, les stéphanois sont les premiers en France à profiter d’un service de MaaS (pour Mobility as a Service ou mobilité à la carte), une application mobile qui informe sur les modes de transport et traite en temps réelle la chaîne du déplacement.

280 millions d’euros pour la rénovation urbaine

Entre 2018 et 2030, ce sont pas moins de 280 millions d’euros qui doivent être injectés dans 6 quartiers de Saint-Etienne dont Montreynaud et Tarentaize. L’objectif poursuivi est “d’accélérer la mutation sociale et urbaine” d’après la métropole.

En parallèle, d’autres projets visent à améliorer le quotidien des habitants et les conditions d’accueil des entreprises. Nous songeons notamment à Métrotech, le green park tertiaire situés aux pieds du Parc Naturel Régional du Pilat ainsi qu’à Novaciéris, l’éco-site industriel durable aménagé à Saint-Chamond.

S’ajoutent à ces investissements les 27 millions dépensés pour la réfection du Parc des Expositions, du Centre des Congrès, des Espaces réceptifs de la Verrière et de la Cité du Design. Ils témoignent de la volonté affichée par la commune pour booster le tourisme d’affaires.

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