Construction aéronautique, spatiale à Toulouse (31) - page 1

Liste des sociétés ayant pour activité "Construction aéronautique, spatiale" à Toulouse (31) - page 1

DONECLE

31400 TOULOUSE

ROBIN LAPALU

31100 TOULOUSE

E-SPACE

31400 TOULOUSE

MAXIME CHARDON

31200 TOULOUSE

PRINTSKY

31300 TOULOUSE

LEOSENSE

31200 TOULOUSE

LATECOERE

31500 TOULOUSE

AIRBUS ATR

31300 TOULOUSE

AVIACOMP

31300 TOULOUSE

LIMATECH

31300 TOULOUSE

SAFRAN POWER UNITS

31200 TOULOUSE

AIRBUS OPERATIONS

31300 TOULOUSE

KOLTH

31000 TOULOUSE

ALPHA IMPULSION

31400 TOULOUSE
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Lorsque l’on évoque Toulouse, on pense forcément au secteur de l’aéronautique et du spatial. La zone de Toulouse Métropole abrite un écosystème d’entreprises et d’écoles liées à l’aéronautique, au point d’en revendiquer le titre de capitale européenne. Ce qui est déjà un formidable bassin d’emplois pourrait bien s’agrandir encore significativement dans les années à venir.

Le secteur de la construction aéronautique et spatiale

Présentation du secteur d’activité

Le secteur de l’aérospatial est décrit, par l’INSEE, comme une sous-classe d’activités, sous le code NAF 30.30Z, listant les éléments suivants :

  • La construction d’avions, d’hélicoptères, de planeurs, de dirigeables, et d’engins spatiaux – tels que les satellites, les fusées, les sondes planétaires, etc. – aussi bien dans le domaine civil que militaire
  • La fabrication de parties et/ou accessoires pour les appareils précédemment cités, tels que les fuselages d’avions, les rotors d’hélicoptères, les ailes des planeurs, les nacelles des dirigeables, etc.
  • La révision et l’entretien de tous ces appareils, ainsi que les simulateurs de vol permettant de s’entraîner à leur maniement
  • Enfin, la construction de missiles balistiques intercontinentaux à tête nucléaire, embarqués dans les sous-marins lanceurs d’engins de la Marine Nationale, rentre dans ce même code NAF

La zone de Toulouse Métropole abrite des sociétés dont les cœurs de métiers appartiennent à chacun de ces éléments. Il est pourtant rare qu’une nomenclature convienne aussi bien à une seule aire urbaine, mais cela s’explique notamment par le riche passé industriel de la ville rose. 

Des débuts de Latécoère jusqu’à la Station Spatiale Internationale

Si les premiers vols datent de la fin du XIXème siècle, le monde de l’aviation en tant qu’industrie a véritablement pris son envol à partir de la Première Guerre Mondiale, celle-ci ayant suscité un apport massif de capitaux vers la production d’aéronefs. A cette période, Toulouse était la plus grande ville éloignée du front, et elle accueillait déjà de nombreuses usines d’armement. En 1917, l’une d’elles – dirigée par Pierre-Georges Latécoère – est dédiée à la fabrication de pièces pour un avion de reconnaissance de l’armée française, et c’est ainsi que « prend racine » le secteur aéronautique sur place.

Dès la fin de la Grande Guerre s’ouvre la période des « années folles », marquées par une forte appétence pour les trajets en avion, les records de tous types, et le développement de la célèbre « Aéropostale », avec Toulouse en épicentre. Les premières lignes aériennes voient le jour, et chaque année ou presque semble amener son lot d’avancées technologiques permettant de repousser sans cesse les limites du possible. Des figures emblématiques émergent alors, avec Mermoz ou Saint Exupéry, bien sûr, et continuent de faire vibrer le cœur des passionnés aujourd’hui, grâce notamment à l’astronaute Thomas Pesquet et ses voyages dans l’ISS. Les modèles et engins mythiques ont également jalonné cette riche histoire, tels que le Concorde, la contribution à la mission martienne Curiosity, sans oublier l’A380. 

Les données chiffrées qui placent Toulouse en « capitale »

L’acquisition du statut de « capitale » européenne du secteur

Le marché mondial de l’aviation civile est essentiellement accaparé par deux acteurs, Boeing aux Etats-Unis, et Airbus en Europe – or le siège mondial de cette société se trouve à Toulouse, employant quelques 27 000 salariés. Bien sûr, le carnet de commandes varie chaque année en fonction des besoins des compagnies, et plus globalement de l’état du marché du transport aérien. Cela étant posé, Airbus a su se rendre incontournable pour tous les appels d’offres, aux « quatre coins » du globe, et les déboires récents de Boeing avec son 737 Max contribuent logiquement à renforcer l’attractivité de l’offre européenne – l’A320 Neo, qui est un véritable best-seller. 

Autour de ce géant mondial qu’est Airbus, gravitent près de 700 entreprises de tailles diverses, pour un total remarquable de 85 000 emplois liés à l’aéronautique – auxquels on peut rajouter 400 sociétés et 12 000 salariés pour le spatial. En outre, deux sites principaux ont émergé dans cette zone, avec d’une part le campus de Toulouse Aerospace (sur 56 ha), et d’autre part Saint Martin du Touch, le plus grand site industriel dans l’Hexagone (sur 650 ha, et avec 40 000 personnes). Pour que ces pôles d’excellence puissent se déployer pleinement, ils ont tissé des liens étroits avec les établissements d’enseignement spécialisés que sont SUPAERO et l’ENAC, notamment. N’oublions pas non plus la présence à Toulouse, depuis plus de 50 ans, de l’IPSA et de son cursus Bachelor en 3 ans.

Un nombre de voyageurs aériens en augmentation constante

Dans la zone de Toulouse, près de 10% des salariés sont employés par une entreprise évoluant dans le secteur de l’aéronautique – un ratio qui atteint même 33% à Figeac. Le fait qu’il s’agisse d’une activité en pleine mutation doit donc être pris très au sérieux, mais si les menaces sont réelles, les opportunités de croissance le sont tout autant. Ainsi, le nombre de voyageurs aériens ne cesse d’augmenter, année après année, et tous les analystes sont formels, cette tendance structurelle n’est pas près de s’arrêter. Une crise économique pourrait la freiner temporairement, comme ce fut le cas en 2009, mais sur le long terme, le transport aérien reste promis à un bel avenir.

Urgence climatique : les défis de l’avenir

Si le présent est marqué par de nombreux succès pour l’aérospatial à Toulouse – du lancement de la première ligne d'assemblage de satellites en série par Airbus et OneWeb au bond spectaculaire de près de 50% de l’action Airbus entre janvier 2018 et juin 2019 – l’avenir risque d’amener son lot de turbulences. En effet, l’urgence climatique et l’impérieuse protection de la biodiversité impactent tous les secteurs d’activité, en particulier industriels, les obligeant non seulement à concevoir des produits plus « éco-responsables », mais également à revoir la façon de les fabriquer.

L’avion hybride, le futur de l’aéronautique

En outre, les concepts d’avion hybride – dont l’E-Fan X, conjointement porté par Airbus et le motoriste Rolls-Royce – ainsi que le « Bird of Prey » s’inspirant ouvertement des merveilles d’ingénierie que la Nature a déployé pour permettre aux oiseaux de voler, sont autant de preuves que l’avenir est en marche à Toulouse. A la clé, plusieurs milliers – voir dizaines de milliers – d’emplois supplémentaires au cours des 15 prochaines années.

Les données de l'activité "Construction aéronautique, spatiale" des entreprises implantées à Toulouse (31)

Nombre total d'entreprises
19
entreprises
Répartition par taille d'entreprises
Indice de dynamisme
0%
-10
10
Âge moyen
21 an(s)
 

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